Voyage Portugal jour 5 – Lisbonne – L'Echo du Kochersberg

Pour notre cinquième journée, c’est parti pour une visite en bus qui doit nous mener jusqu’au quartier de Belèm.

Le parc de Belèm est notre première étape. Il se trouve au bord du Tage et on peut y voir une reproduction d’un avion du début du 20e siècle, en mémoire des deux aviateurs portugais, Sacadura Cabral et Gago Coutinho.
Ils réussissent pour la première fois en 1922, la traversée de l’Atlantique Sud de Lisbonne à Rio de Janeiro au Brésil.

En continuant, on rejoint la Tour de Belèm (Torre de Belém). Elle a été construite entre 1514 et 1519 par le roi Manuel Ier de Portugal pour garder l’entrée du port de Lisbonne. La tour de Belém est considérée comme étant l’une des œuvres majeures du style manuélin.

Pour notre 2ème étape, Francisco nous dépose légèrement plus loin au Monument aux Découvertes (Padrão dos Descobrimentos).

Au pied du Monument des Découvertes il y a une rose des vents géante de marbre rose encastrée dans la chaussée. Cette rose des vents, de 50 mètres de diamètre, abrite en son centre une carte représentant les itinéraires empruntés par les navigateurs portugais aux XVe et XVIe siècle. Les dates les plus importantes dans l’histoire des découvertes et des navires y figurent et les endroits où les explorateurs ont mis le pied sur terre y sont pointés.

Le Monument aux Découvertes a été construit en l’honneur d’Henri le Navigateur, qui a contribué à la réussite des explorations portugaises au XVe siècle, une période maintenant connue sous le nom de l’âge des découvertes.
Le monument (en béton) que nous voyons aujourd’hui est une réplique exacte de l’original. Il a été construit en 1960 à l’occasion du 500e anniversaire de la mort d’Henri.
L’original avait été construit pour l’Exposition Universelle de 1940 et était prévu pour être une structure temporaire. Celle-ci a été démolie quelques années après la fermeture de l’exposition.

De retour dans le bus, nous partons pour notre 3ème étape, le monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos).

On retrouve le style manuélin avec la sphère armillaire (symbole de Manuel Ier), la croix de l’ordre du Christ (auquel Manuel Ier appartenait) ou les croisées d’ogives élaborées.

05-22 — La caravelle (l’art manuélin se traduit par une abondance de motifs liés aux découvertes et à la marine portugaise)

Après la visite de l’église Sainte Marie de Bethléem (Santa Maria de Belém), on attend pour entrer dans le Cloître du Monastère des Jerónimos car contrairement à l’église, son entrée n’est pas gratuite.

A la sortie de la visite, il y a toujours autant de monde.

Notre guide nous organise une dégustation de pastel de Belém (littéralement « pâtisserie à la crème »). Il s’agit d’une sorte de flan pâtissier artisanal, parfois dégusté tiède. La recette originale, tenue secrète depuis le XIXe siècle, reste bien gardée et les maîtres pâtissiers sont les seuls à la connaître. N’importe quel café ou pâtisserie au Portugal propose aujourd’hui des pastéis de nata. Toutefois, seuls ceux confectionnés par la Fábrica dos pastéis de Belém peuvent porter la dénomination originale pastéis de Belém.

En attendant son retour, chacun s’installe confortablement ou comme il peut.

Pour que les pastéis soient parfaits, on rajoute un peu de cannelle et du sucre glace.

Comme les autres jours, le déjeuner se fait par petits groupes.

Cet après-midi est prévue une promenade en tram sur la ligne 28. Francisco nous dépose à l’arrêt Campo de Ourique / Prazeres.

Nous descendons à l’arrêt Miradouro Santa Luzia et profitons de la vue des terrasses.

Nous montons à pied jusqu’au château saint Georges (Castelo de São Jorge).

05-66 — ***Afonso Henriques*** (Alphonse 1er du Portugal), surnommé le « Conquérant », le « Fondateur » ou le « Grand », est comte puis premier roi de Portugal

Nous redescendons jusqu’au belvédère de Santa Luzia.

Nous continuons notre visite en descendant par le quartier d’Alfama qui est le plus ancien et un des plus typiques quartiers de la ville de Lisbonne. Il est très particulier car il ressemble à un ancien village dans lequel toutes les personnes se connaissent et est constitué d’un impressionnant labyrinthe d’étroites ruelles menant les passants depuis l’estuaire du Tage jusqu’au château situé en haut de la colline.
Ce quartier est également connu pour ses restaurants, bars de fado et ses maisons, ainsi que pour les fêtes des Saints Populaires, en particulier celle de Saint Antoine de Padoue, du 12 au 13 juin.